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sylvianefortunyetphilippedorin
A partir de 7 ans
Création 2004 – Exploitation 2004/2008
300 représentations
dont 20 représentations au Québec (Les Gros Becs – Québec/L’arrière scène – Beloeil/la Maison Théâtre – Montréal)
Un jeune homme pleure sa fiancée partie à l’autre bout du monde. Une jeune fille se présente et lui dit que, comme la Terre est ronde, ça veut dire qu’elle est juste derrière lui. Le jeune homme veut se retourner. Mais la jeune fille lui défend. Car la Terre ne tourne que dans un seul sens. Elle lui propose plutôt de regarder sa fiancée dans ses yeux à elle. Le jeune homme s’approche. Elle lui dérobe un baiser. Le jeune homme est fâché. Il lui ordonne de porter ce baiser jusqu’à l’autre bout du monde, à celle pour lequel il est destiné. Un petit tour de danse, et la voilà partie.
Mais c’est un baiser volé. Tout le monde le sait déjà et tout le monde en veut aussi. Déjà, un nouveau soupirant se présente.
La pièce commence là où finit le conte. La dernière phrase du conte devient la phrase titre de la pièce. A la grande histoire d’amour qu’on lit dans les contes, nous avons préféré la multiplicité des petits dialogues d’amoureux qui reflètent davantage nos histoires d’amour aujourd’hui.
La pièce se présente comme une suite de petits duos ponctués par des petits tours de danse qui permettent de changer de lieu, d’amoureux ou de sujet en deux temps trois mouvements.
Est-ce l’amour qui passe ou les amoureux qui sont changeants ? Uniques ou multiples, les histoires d’amour nous transportent. Ce sont elles qui font tourner le monde.
Dans notre théâtre, les rebondissements dramatiques sont d’abord des rebondissements de la langue. Les couples se font et se défont d’abord par les mots.
Entre celui du ridicule et celui de la gourmandise, le rouge accompagne toujours les histoires d’amour. Du rideau rouge de la scène à celui du baiser final, il sera le fil conducteur du spectacle.
LE FUTUR: Toi, tu porteras les questions.
LA PROMISE: Pourquoi moi ?
LE FUTUR: C’est toujours les filles qui portent les questions.
LA PROMISE: C’est lourd, les questions ?
LE FUTUR: Oui non assez pas trop ça dépend.
LA PROMISE: Y en a combien ?
LE FUTUR: Deux trois !
LA PROMISE: Et toi ?
LE FUTUR: Moi, j’aurai la chemise blanche.
La Promise s’arrête.
LA PROMISE: Est-ce que tu t’en iras ?
LE FUTUR: Ça commence déjà, les questions ?
LA PROMISE: Aujourd’hui, tout le monde s’en va.
LE FUTUR: C’est bête, comme question.
LA PROMISE: C’est jamais assez bête, les questions.
Texte : Philippe Dorin
Mise en scène : Sylviane Fortuny
Assistée de Laure Duqué
Avec
Carole Got
Catherine Pavet
Philippe Orivel
Jérôme Wacquiez
Lumière : Violaine Burgard
Costumes : Sabine Siegwalt
Musique : Catherine Pavet
Régie : Boualème Ben Gueddach
Professeur de danse : Caroline Roëlands
Ils se marièrent et eurent beaucoup est publié à L’école des loisirs – Théâtre
Partenaires
Coproduction : Le Préau – Théâtre de Vire (14) / Théâtre de l’Est parisien – Paris (75) / Fontenay en scènes – Fontenay-sous-Bois (94) / Am Stram Gram – Genève (Suisse) / Théâtre en Dracénie – Draguignan (83)
Avec le soutien du Théâtre de Maisons-Alfort (94).
Avec l’aide à la production de la Drac Ile-de-France.
Avec l’aide à la création du conseil départemental du Val de Marne.
Sylviane Fortuny est responsable de cette étrangeté qu’est Ils se marièrent et eurent beaucoup…
Sa mise en scène vive, imaginative et brillante du texte de Philippe Dorin fait danser littéralement les mots et les images qu’ils font monter. En plus de diriger avec finesse son équipe de comédiens, elle réussit même à utiliser la lumière et couleur rouge comme s’il s’agissait de deux des plus importants personnages de la production ! Chapeau !
Michel Bélair
Le Devoir (Montréal) 17.02.2007
Si vous ne l’avez déjà vu, courez voir ce spectacle crépitant d’humour, écrit par Philippe Dorin et mis en scène par Sylviane Fortuny, où valsent avec bonheur les aléas des rencontres amoureuses : doutes, questions, espoirs, attentes, le tout baignant dans une absurdité réjouissante, faite de situations improbables et de petites phrases qui font mouche. Parce qu’elles touchent.
Maïa Bouteillet
Paris Mômes – décembre 2006
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