En attendant le Petit Poucet

Recréation 2016

Reprise 2024

Pour des enfants et des adultes à partir de 5 ans

Jauge maximum : 120 spectateurs

Sylviane Fortuny reprend une création phare de la compagnie pour ainsi dire datant de 1999, à l’occasion d’un travail mené avec des élèves sortant du Conservatoire régional de Toulouse, dans le cadre d’un projet d’insertion professionnelle organisé par Les Chantiers Nomades. Aux deux rôles originaux de la pièce, elle y ajoute le personnage d’un écrivain-musicien, assis à l’écart.

Deux enfants se rencontrent au milieu d’une clairière, le Grand et la Petite. Ils deviennent frère et sœur. Ils ont quitté leur pays en ruine et marchent à la recherche d’un petit coin vu en rêve, où ils pourraient quitter leurs chaussures et se reposer un peu. Un petit caillou blanc les suit. Ils se recueillent sur la tombe de leur mère, passent une rivière à gué, bivouaquent sous les étoiles, deviennent amis des grenouilles, croisent une charrette tirée par un cheval, traversent une ville en chantant, meurent et ressuscitent, font le tour du monde et frappent à la porte d’une maison.

Note d’intentions

Texte écrit à l’aube des années 2000, « En attendant le Petit Poucet » faisait écho à cette époque aux guerres des Balkans. Aujourd’hui, il résonne encore avec l’actualité, celle des migrants jetés sur les routes pour atteindre un pays où ils pourront enfin réaliser leur vie. Il est, ses derniers temps, l’objet de plusieurs productions sur la scène jeune public.

Au-delà du thème de l’errance et de l’abandon, le texte interroge, comme toujours, la question de l’écriture, qui s’offre comme résilience aux drames et aux conflits qui agitent l’humanité.

Aux deux personnages de cette histoire nous y avons joint un troisième. Ecrivain-créateur installé au bord de la scène, il met en lumière la pièce sous un jour nouveau. Sa rêverie artistique révèle au public l’œuvre en construction, le temps qui passe. Il y cherche sa place en tâtonnant de la guitare, des esquisses à la craie sur le grand tableau noir de l’horizon, croisant de temps en temps la route des deux personnages de cette histoire.

La scénographie inspirée notamment du Land Art participe à la poésie du spectacle. Le rapport à la nature est primordial dans cette histoire. Sous la voûte du ciel, le Grand et la Petite marchent en marge des sentiers battus, en marge de la cité, dans un monde primitif. Ils sont en étroite relation avec la nature qui les environne.

LE GRAND : Comment tu t’appelles ?

LA PETITE : Pierre !

LE GRAND : T’es un garçon ?

LA PETITE : Non, une fille !

LE GRAND : Ce sont les garçons qui s’appellent Pierre.

LA PETITE : Non ! Pour les garçons, on dit « caillou ».

Texte : Philippe Dorin

Mise en scène : Sylviane Fortuny

Reprise 2024

Production délégué – Théâtre National Populaire – Villeurbanne (69)

Avec

Victor Breda

Louis Ferrand

Léa Squarcio

en partenariat avec le GEIQ Théâtre – compagnonnage 

assistanat à la mise en scène : Mélanie Vayssètes

Recréation 2016

Production – les LabOrateurs – Toulouse (31)

Avec

Simon Le Floc’h

Mélanie Vayssettes

Romain Verstraeten-Rieux

Costumes : Sabine Siegwalt

Lumières et régie : Julie Bardin

Musique : Simon Le Floc’h

Construction : Otto Ziegler

Assistanat à la mise en scène : Antoine Thiollier

Production : Les LabOrateurs – Toulouse / Production déléguée : Cie pour ainsi dire

Coproduction : scène nationale d’Albi (81) / Théâtre Jules Julien – Toulouse (81)

Avec le soutien des Chantiers Nomades et du Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse – Nouvelle Occitanie

Le texte est publié à L’école des loisirs – théâtre

« À sa table, un personnage écrit à la lueur d’une lampe. Entouré de ses papiers, il pense, se lève, inscrit sur un mur en fond de scène, en forme de palissade ou de tableau noir : « Au bord du chemin, un petit chariot passe au loin. » Mais ce sont deux personnages, le Grand et la Petite, qui apparaissent, traversant de part en part la scène. L’un y dispose des cailloux blancs, l’autre en suivant les ramasse… L’histoire se raconte au rythme des cailloux semés, puis ôtés, des gestes réitérés, de syllabes et de mots répétés, comme si seul le présent de ces deux enfants était possible, comme si seul l’espoir d’une direction à prendre était concevable. Exil, errance, guerre… le texte de Philippe Dorin, délicatement mis en scène par Sylviane Fortuny, évoque plus qu’il ne relate. De la poésie sur scène qui laisse au spectateur tout le champ possible pour imaginer son propre chemin. »

TTT Françoise Sabatier-Morel – Télérama Sortir – mars 2020

« L’originalité de ce spectacle est de réussir à plonger les enfants dans la poétique de l’œuvre d’un écrivain à partir de matériaux aussi dérisoires que des petits cailloux » Claire Derouin – Libération – 1999

Saison 2023 – 2024

Villeurbanne – Théâtre national Populaire – 69
le 2 mars 2024 – 11h et 17h
le 4 mars 2024 – 10h et 14h30
le 5 mars 2024 – 10h et 14h40
le 6 mars 2024 – 15h et 18h

lien

Villeurbanne – Maison des jeunes et de la culture – 69
le 7 mars 2024 – 14h45
le 8 mars 2024 – 10h et 14h45

Chavanoz – Centre socio culturel du Petit Théâtre  –  38
le 26 mars 2024 – 10h et 14h
le 27 mars 2024 – 10h
le 28 mars – 10h et 14H

La Rochelle – La Coursive, Scène Nationale  –  17
Du 5 au 7 juin 2024

Saison 2020/2021

La Verrière – Maison de la musique et de la danse – 78

REPRÉSENTATION ANNULÉE

mardi 16 mars 2021

La Courneuve – centre culturel Jean Houdremont, scène conventionnée – 93

Centre de loisirs, 29 rue Waldeck Rochet 93120 La Courneuve

lundi 29 mars 2021 – 14h30

mardi 30 mars 2021 – 10h et 14h30

mercredi 31 mars 2021 – 10h

lien

La Norville – salle Pablo Picasso – 91

REPRÉSENTATION ANNULÉE

vendredi 2 avril 2021 – 20h30

Saison 2019 / 2020 : Paris (75) – Théâtre Dunois / La Courneuve (93) – Centre culturel Jean Houdremont, scène conventionnée (annulé) / Noisy-le-sec (93) – Théâtre des Bergeries (annulé)

Saison 2018 / 2019 : Saint Denis (93) Théâtre Gérard Philipe, centre dramatique national spectacle en décentralisation