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Spectacle à partir de 6 ans
Création 2001 – Exploitation 2001/2005
180 représentations
dont 15 représentations au Québec (Les Gros Becs – Québec/L’arrière scène – Beloeil)
Sur la scène vide d’un théâtre, une petite fille construit sa maison en quelques mots. Elle s’installe au milieu, ôte ses chaussures et éteint la lumière. Deux secondes plus tard, elle est devenue une veille dame et c’est déjà le soir.
Un promeneur passe et annonce à la vieille dame qu’elle va mourir.
Avant de disparaître, la vieille dame va retrouver, le temps d’une pensée, la petite fille qu’elle a été pour lui rapporter ses chaussures d’enfant. Mais la petite fille lui demande de rester plus longtemps et de veiller sur elle pendant la nuit.
La vieille dame accepte à condition que la lumière reste éteinte. Mais la petite fille allume toujours et le promeneur revient.
Une suite de courtes scènes, qui commencent toutes par « Allume ! » et finissent toutes par « Éteins ! », suggèrent cette nuit d’attente et de veille entre la petite fille et la vieille dame. Juste un peu de lumière pour figurer la maison imaginaire où a lieu ce rendez-vous entre celle qui va quitter le monde et celle qui s’en exclut. Beaucoup de noir autour dans lequel le promeneur désœuvré erre et attend son heure.
LA PETITE FILLE : Allume !
Lumière.
La petite fille, allongée. La vieille dame, assise près d’elle.
LA PETITE FILLE : Moi, je m’appelle Aimée. Et toi ?
LA VIEILLE DAME : Moi c’est Emma !
LA PETITE FILLE : Aimée, Emma, c’est presque le même nom.
LA VIEILLE DAME : Oui, c’est juste le temps qui change.
LA PETITE FILLE : Tiens, il neige.
LA VIEILLE DAME : Éteins !
Noir.
Texte : Philippe Dorin
Mise en scène : Sylviane Fortuny
Avec
Mireille Franchino
Sophie Quinton
Antonio Estevens
Musique : Catherine Pavet
Lumière : Violaine Burgard
Costumes : Sabine Siegwald
Régie : Boualème Ben Gueddach
Assistant régie : Jean Huleu
Avec un poème de Maëva Mainguy
Merci à Jean-Charles Bernardini et à toute l’équipe du Théâtre de Choisy-le-roi
Merci à Eric De Dadelsen
Dans ma maison de papier, j’ai des poèmes sur le feu est publié à L’école des loisirs – Théâtre
Partenaires
Coproduction : Théâtre Paul Eluard – Choisy-le-Roi (94) / Le Préau – CDNEJ Vire (14) / TJP – CDNEJ Strasbourg (67) / Fontenay en scènes – Fontenay-sous-Bois (94) / Le Théâtre – scène nationale de Narbonne (11) / TNT, Théâtre de la Cité – Toulouse (31)
Coréalisation : Théâtre de la Marionnette à Paris / L’Etoile du Nord – Paris 18ème
Avec l’aide de la DRAC Ile de France
Avec le soutien du conseil départemental du Val de Marne
Avec le seul pouvoir des mots, la puissance évocatrice des comédiens et la subtilité d’une mise en scène qui joue avec le temps objectif et subjectif, les spectateurs voyagent chacun à leur manière dans le présent et le futur d’une même personne… C’est terriblement émouvant, intelligent, poétique et essentiel, c’est l’histoire de la vie, de la transmission et du passage obligé vers un autre monde.
Dominique Duthuit
Le Figaroscope – 27 février 2002
La mise en scène dépouillée de Sylviane Fortuny, le texte somptueux de Philippe Dorin renouent à l’intérieur d’une forme théâtrale résolument contemporaine avec l’esprit des contes traditionnels. Les terreurs pétrifient quand on les occulte. Mais qu’une voix inspirée s’en empare, elles nous ouvrent aussitôt des chemins salvateurs.
L.A
L’express – 21 février 2002
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